L’écoute pour éviter le passage à l’acte
Laura Drompt
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L’adresse est discrète, au cœur de la zone industrielle de Monthey. A l’espace romand de prévention «DIS NO», toute personne préoccupée par une attirance sexuelle envers des enfants sera accueilli pour y exposer ses problèmes. «C’est tout simple, ici. Ça nous convient bien.» Souriants, chaleureux, Lisa Ancona et François Boillat savent gérer une thématique aussi délicate que les pulsions envers les mineurs.
La structure, inaugurée en avril, s’adresse à un public méconnu, ressentant des pulsions envers les enfants mais n’étant jamais passé à l’acte. Le terme «pédophile» n’apparaît presque pas sur le site de DIS NO. Si certaines personnes leur demandant de l’aide peuvent être qualifiées comme telles, d’autres ne correspondent toutefois pas à ce diagnostic. Par exemple des personnes vivant dans des contextes incestueux, ayant peur de reproduire des abus vécus ou faisant face à d’autres troubles de la sexualité.
Carcan de silenceMise sur les rails par l’association DIS NO, l