L’UDC de Suisse romande a fini de rire
A un an des élections fédérales, le parti blochérien doit faire face à quatre départs sensibles
Philippe Castella
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Politique » C’était à l’automne 2015. L’UDC remportait 12 sièges aux élections fédérales en Suisse romande, un record. Dans la foulée, le Vaudois Guy Parmelin était élu au Conseil fédéral. Alors que le parti commençait à connaître un tassement en Suisse alémanique, il portait ses espoirs sur les Welches pour continuer à progresser.
L’UDC en Suisse romande était en pleine euphorie. Et là, patatras! Elle s’est mise à courir de bisbilles en déroutes électorales ces trois dernières années. Il y a eu les affaires Claude-Alain Voiblet et Fabienne Despot dans le canton de Vaud, l’exclusion du conseiller national Raymond Clottu à Neuchâtel suivie d’une déroute aux élections cantonales (perte de 11 sièges sur 20), la non-réélecti