Suisse - Costa Rica: les notes

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Yann Sommer 5

Quand son équipe avait la tête sous l’eau, le gardien de Gladbach a sorti le grand jeu. Quatre arrêts décisifs dans les 20 premières minutes. Est impuissant sur le 1-1 et malheureux sur le 2-2.

Stephan Lichtsteiner 3,5

Plutôt bon dans le duel, le Lucernois a par contre montré certaines lacunes dans le placement défensif. A sans doute livré son meilleur match offensivement du tournoi, lui dont le centre est à l’origine du but de Dzemaili. Son carton jaune le privera du match contre la Suède.  

Fabian Schär 3

Il symbolise cette équipe de Suisse qui peine à rentrer dans ses matches. Connaît un bon passage en deuxième mi-temps, avant de rechuter dans les dix dernières minutes. Comme Lichtsteiner, il écope d’un carton jaune sévère mais évitable qui le privera de dessert. Un mal pour un bien?

Manuel Akanji 4

Petit coup de moins bien pour le prodige Akanji. Se fait battre au duel sur le corner amenant la première égalisation costaricienne.  

Ricardo Rodrigues 4

Comme face à la Serbie, le latéral de l’AC Milan a parfois semblé léger lorsqu’il fallait faire opposition. Peut encore amener davantage sur le plan offensif.

Valon Behrami 3,5

Sous le menace d’une suspension, Behrami avait une épée de Damocles au-dessus de la tête et cela s’est vu. N’osant pas se livrer franchement dans le duel, peut-être émoussé physiquement, le guerrier n’avait pas grand-chose à voir avec celui qui avait dégouté Neymar quelques jours plus tôt. Sans doute Petkovic lui aurait rendu service en le laissant au repos. Tout de même décisif grâce à sa récupération de balle sur le but de Dzemaili.

Granit Xhaka 4,5

Bien sûr, Xhaka a une telle facilité technique qu’on aimerait le voir en faire plus. Mais à défaut de dominer le milieu de terrain, l’ancien Bâlois a été d’une propreté remarquable: 102 passes (un chiffre impressionnant), une seule ratée. 

Blerim Dzemaili 4

Jusqu’à ce qu’il ne marque son troisième but en 2018, Dzemaili passait, comme toute l’équipe, à côté de son affaire. Revigoré, le milieu de terrain a connu 10 minutes de feu, en passant proche du doublé puis en gratifiant le public d’une roulette dans la surface. S’est progressivement éteint après la pause. 

Xherdan Shaqiri 4

Malgré un certain déchet, l’ailier de Stoke City n’a pas ménagé ses efforts en première mi-temps. C’est de son pied – gauche, évidemment – que vient  le décalage sur Lichtsteiner avant le 1-0.  Beaucoup moins actif après la pause. Sort heureusement assez vite pour ne pas se faire avertir. Ouf!

Breel Embolo 4,5

Zuber malade, Embolo a saisi sa chance. Dans un style atypique, parfois brouillon, mais toujours énergique, l’attaquant a redonné des vitamines à son équipe quand elle en avait le plus besoin. C’est d’ailleurs de sa tête qu’est venu le troisième but en 2018 de Dzemaili. Bien que perfectible, Embolo est une vraie alternative à gauche, même si Zuber, plus discipliné, garde l’avantage.

Mario Gavranovic 3,5

Quelques bonnes remises dos au jeu, une frappe dangereuse puis… plus rien. Sa mine déçue au moment de laisser sa place en disait long sur sa performance. Gavranovic avait l’occasion de s’installer définitivement à la pointe du système de Petkovic. S’il n’a pas définitivement perdu sa place, il ne l’a pas gagnée non plus.

Josip Drmic 5

Vingt minutes de jeu, une latte, un but: difficile de demander plus à un attaquant qui sort du banc. Inscrit son premier but en Coupe du monde. Une sérieuse option pour le match contre la Suède.

Denis Zakaria 4,5

Une intervention de patron quelques secondes après son entrée et le Genevois a prouvé à son entraîneur qu’il aurait pu commencer et laisser souffler Behrami. Quelques imprécisions, un carton, mais un vrai impact physique. La Suisse en avait besoin.