La Liberté

L’esprit critique doit s’exercer même en cas de crise sanitaire

Publié le 29.05.2020

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Je reste sans voix. Sans voix face à nos dirigeants, M. Berset et ses collègues du Conseil fédéral entre autres, qui, à l’heure où l’information circule à une vitesse jamais vue, n’ont pas su voir arriver la pandémie. Comment les croire? Comment croire qu’ils aient été pris de court, alors que des plans antipandémie étaient censés être prêts?

Comment leur faire à nouveau confiance alors que ces derniers ont dû réagir au dernier moment et sacrifier une partie de nos précieuses libertés en nous infantilisant ici, en exprimant le désir de nous tracer là.

Je reste également sans voix face à une certaine perte d’esprit critique dans les médias. Comparer M. Berset à la force tranquille de M. Mitterrand, c’est osé mais il fallait le faire! La prochaine étape est-elle de comparer Simonetta Sommaruga à Ségolène Royal? «Calme et apaisée», je vois déjà venir le truc…

Se développe ainsi un culte de la personnalité qui occulte un peu la remise en cause de la parole officielle.

Même en temps de crise, je ne me laisserai pas endormir. Je n’oublierai pas que l’Etat a failli dans sa mission première, protéger ses citoyens. Mais tout n’est pas perdu, car nous sommes heureusement encore en démocratie, mal en point oui, mais en démocratie tout de même.

Il faut se battre pour avoir à nouveau droit à toutes nos libertés aussi vite que possible et aussi rapidement que nécessaire. N’ayons pas peur d’être de «vilains dissidents», mais soyons fiers d’être des citoyens qui ne sont pas dociles et n’ont pas – encore – perdu leur esprit critique. Vivons pleinement, tout simplement!

Franck Descloux,

Matran

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