La Liberté

Là, il n’y a plus de temps à perdre

Publié le 18.04.2019

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Nous vivons dans une société de consommation où tout ou presque est à usage unique. On a oublié que la nature fonctionne en cycle et réutilise tout ce qu’elle produit, ne créant aucun déchet. La grande majorité des politiciens et de la population n’a toujours pas lu le rapport condensé du GIEC (Groupe d’experts internationaux du climat).

Provenant du milieu scientifique, je suis ébahi quant à l’inintérêt général de la génération au pouvoir, voire de la négation de faits établis. Il faudrait pourtant comprendre que 2 degrés de plus en 2050 ne signifie pas juste que la période dorée des apéros sur les terrasses va durer plus longtemps, mais que par exemple des territoires gigantesques vont devenir inhabitables.

Aujourd’hui, on sait que 75% de la biomasse d’insectes a disparu en moins de trente ans, et je n’ai pas besoin de rappeler ici les paroles d’Albert Einstein à propos des conséquences de la disparition des pollinisateurs sur la survie de notre écosystème.

On sait que les récifs coralliens sont en train de disparaître (on leur donne jusqu’en 2050) et que sans eux toute la vie marine est menacée. Ajoutons à ces considérations un petit calcul très simple: si l’on considère qu’il faut avoir une croissance positive (et donc une augmentation continuelle de la consommation), comment est-ce possible sur la Terre où les ressources naturelles n’existent qu’en quantités finies ne se renouvelant pas?

Il n’y a plus de temps à perdre, suivons les paroles du Prix Nobel Jacques Dubochet et agissons, et si ce n’est pas pour vous, faites-le pour vos enfants. Un exemple? L’action Mission B de la RTS.

Xavier Kubski, Morlon

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