Santé: on nous mène en bateau

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Lorsque l’on écoute les beaux discours lissés de M^me Elisabeth Baume-Schneider, conseillère fédérale, à propos de l’initiative pour le plafonnement des primes de l’assurance-maladie ou de celle pour un frein des coûts, on ne peut que se dire que le bas peuple est vraiment stupide. Il y a près de trente ans que les prédécesseurs de M^me Baume-Schneider et, maintenant, elle-même promettent une maîtrise des coûts de la santé et donc des primes. Et là, que nenni!

Le péquin, chaque année, malgré tous ces beaux discours, passe à la caisse! Ce n’est pas de notre faute, dit-elle entre les lignes et blablabla et blablabla, en ajoutant que si les initiatives passent la rampe, les impôts en tous genres vont augmenter. Le Conseil fédéral pense-t-il que nous ne sommes que bons à payer alors que les fonds publics sont bien loin d’être utilisés seulement à bon escient? Vas-y que je dépense, mais surtout pas pour le peuple suisse qui peine à joindre les deux bouts.

Peut-être qu’encore une fois, les anciens conseillers fédéraux percevant une rente mensuelle de plus de 24 000 francs vont essayer de nous convaincre que seuls ceux qui font de la politique ont raison ou qu’ils ne se trompent que juste… Eh bien non! Je voterai positivement à ces deux initiatives. Les projets et les contre-projets du Conseil fédéral nous mènent en bateau et l’on va finir comme le Simplon sur le Léman, soit tous sur le point de couler.