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Edito: UBS a les coudées franches pour agir

UBS renonce au soutien public pour le rachat de Credit Suisse, ce qui soulage la Confédération mais ne rassure pas les employés ni les actionnaires. L’avis de François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté

François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté, se penche sur la nouvelle du renoncement d'UBS aux aides étatiques pour le rachat de Credit Suisse. © Charly Rappo
François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté, se penche sur la nouvelle du renoncement d'UBS aux aides étatiques pour le rachat de Credit Suisse. © Charly Rappo


François Mauron

Publié le 11.08.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Éditorial » Pour la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le moment est parfait. En annonçant vendredi renoncer aux mesures de soutien mises en place par la Confédération et la Banque nationale suisse pour faciliter le rachat de Credit Suisse, UBS ôte une sacrée épine du pied à la ministre des Finances. Et aussi à son parti, le PLR, pour qui cette affaire risquait, durant la campagne pour les élections fédérales de cet automne, de coller à la peau, tel le sparadrap du capitaine Haddock.

Cette décision, prise «volontairement» par la grande banque, s’apparente à une bonne nouvelle. En se privant de plein gré de la béquille de l’Etat, celle-ci démontre qu’elle ne redoute plus de trouver des cadavres dans les placards de Credit Suisse. Ou du moins estime-t-elle pouvoir faire le ména

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