Une Suisse écolo «ma non troppo»
Serge Gumy, Rédacteur en chef
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La vague verte s’est fracassée dimanche sur le solide barrage dressé dans la Suisse des campagnes. Car ce sont les régions périphériques qui ont torpillé la loi sur le CO2 soutenue par les grandes villes. Ce résultat constitue une sensation, sachant que le compromis attaqué par référendum ralliait, derrière le Conseil fédéral, une large coalition de faîtières économiques, d’organisations environnementales et de partis politiques – à l’exception de l’UDC. Le parti souverainiste engrange un succès retentissant pour avoir su dévier le débat de l’urgence climatique aux implications financières de la réforme votée à Berne.
Trois «non» et deux «oui» à Fribourg
Rétive aux taxes, fussent-elles incitativ