Ermite » «Je viens me ressourcer ici. C’est un lieu spécial», indique ce pèlerin de Saxon qui monte régulièrement à l’ermitage de Longeborgne. Le lieu n’est pas atteignable en voiture ou par un autre moyen motorisé. On s’y rend à pied. Il est niché dans une falaise des gorges sauvages de la Borgne. La montagne surplombe le petit chemin bordé par des stations d’un chemin de croix et finit par monter résolument jusqu’à une dernière volée de marches d’escalier qui mènent à une esplanade. Quelque 300 personnes peuvent y tenir assises les jours de pèlerinage. L’ermite qui y vit s’appelle François Huot.

Ce jour-là, pull-over bleu ciel sur sa robe de moine bénédictin, il ouvre la petite porte qui mène au lieu d’accueil sitôt qu’il entend le tintement de la cloche. Il explique: «Il y avait des grottes ici, où habitaient des ermites. En 1522, le 15 juin, les gens de Bramois ont donné ces grottes à un franciscain français et quelques compagnons.» Dans les pièces accolées à la paroi, l