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Gottéron s'impose en leader et tout en gestion

Après la fête pour le 1'000e match de Sprunger, celle de Marchon, De la Rose et Sörensen qui permet aux Dragons de l'emporter logiquement sur Berne 3 à 1. Gottéron fête son sixième succès consécutif.

Une belle victoire pour souligner le 1'000e match de Julien Sprunger © KEYSTONE
Une belle victoire pour souligner le 1'000e match de Julien Sprunger © KEYSTONE

Philippe Ducarroz

Publié le 07.10.2023

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Difficile à dire si l’on retiendra d’abord de cette soirée la fête réservée à Julien Sprunger et ses 1’000 matchs pros ou la victoire de Gottéron dans ce derby des Zaehringen. L’une ne va pas sans l’autre diront les plus férus d’un club qui actuellement fait plaisir à ses fans. Pour la 6e fois en 6 matchs à la maison, les Dragons jouaient devant une assistance comble et... comblée. D’abord par la facilité avec laquelle Gottéron a pu ouvrir la marque dès la 5e minute par le remuant Nathan Marchon.

1 à 0 contre des Bernois déjà dépassés. Comme julius Honka, obligé de commettre deux fautes qui lui vaudront autant de punitions. Sur la deuxième, De la Rose (et non pas Wallmark comme annoncé par les arbitres) doublait la mise. Supérieur, mais sans trop en faire, Fribourg a surtout profité de l’envie de bien défendre des Bernois, au point que ceux-ci se sont montrés un peu trop agressifs (dans le bon sens du terme) et l’habile Gottéron en a profité.

Nettement plus équilibré, le 2e tiers allait tout de même permettre à la troupe à Jussi Tapola de faire quasiment jeu égal avec les dragons. Sans pour autant faire douter des Fribourgeois à la sérénité impressionnante, même pas perturbés par un poteau de Lehmann.

Et pourtant, on le sait, 2 à 0 est un score piégeux... et Gottéron a failli regretter de pas avoir encore creusé un peu plus l’écart. Car en changeant ses lignes au début du 3e tiers, Tapola a relancé son équipe. À la 46e minute, Marco Lehmann parvient à réduire la marque. La grande force de Gottéron est aujourd’hui d’apporter souvent une réponse rapide à l’adversaire. Sur une pénalité que Romain Loeffel doit encore regretter, Marcus Sörensen pouvait marquer le 8e but de la saison en supériorité numérique des Fribourgeois. Du 50% en powerplay, les situations spéciales restent l’éternelle bouée de sauvetage des hommes de Dubé.


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