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Braconnier condamné à un an de prison en Valais

L'homme tirait sur des animaux sauvages sans autorisation et parfois avec une arme volée pour laquelle il ne disposait d'aucun permis de port. © KEYSTONE/OLIVIER MAIRE
L'homme tirait sur des animaux sauvages sans autorisation et parfois avec une arme volée pour laquelle il ne disposait d'aucun permis de port. © KEYSTONE/OLIVIER MAIRE


Publié le 14.10.2021


Un jeune homme de 25 ans a été condamné par le tribunal du district de l'Entremont (VS) pour avoir illégalement abattu des animaux sauvages. Il ne détenait ni permis de chasse ni de port d'armes.

Le Valaisan a écopé d'une peine privative de liberté de 12 mois et de 800 francs d'amende notamment pour mise à mort d’un animal de façon cruelle ou par malice, violation des lois fédérales sur la chasse et sur les armes et vol, a indiqué jeudi à Keystone-ATS le ministère public du Valais, revenant sur une information diffusée jeudi dans Le Nouvelliste. Le tribunal a aussi ordonné un traitement institutionnel en milieu ouvert.

L'homme a été "libéré du chef d'accusation de maltraitance envers les animaux", précise son avocat Me Sean Larkin. Le défenseur indique devoir encore étudier les motivations du jugement avec son client avant d'annoncer s'il fera appel ou non.

Un cerf à six cors

Selon l'acte d'accusation, l'homme abattait des animaux sauvages, parfois lors d'équipées avec des camarades. Et ce sans détenir de permis de chasse ni de permis de port d'armes et en utilisant une arme parfois volée.

En décembre 2019 par exemple, il tire depuis le véhicule dans lequel il se trouve en direction de plusieurs cerfs qui traversent la route. Il atteint un cerf à six cors qui agonise avant de succomber vingt minutes plus tard.

Une nuit de février 2020, il tire sur une chèvre de chamois. Il filme l'agonie et envoie les images à un ami. Le même mois, il égorge avec un couteau une biche qu'un de ses camarades avait blessée d'une balle en pleine tête.

Procédures séparées

La défense s'est notamment appuyée sur une expertise psychiatrique pour plaider une irresponsabilité partielle. Elle a aussi affirmé que son client voulait à chaque fois ramener la viande pour la manger.

Mais, selon l'acte d'accusation, la viande était rarement récupérée: l'animal, trop lourd, était abandonné sur place ou la viande était jetée car immangeable, ou encore l'animal été vidé et les viscères jetés d'une falaise.

Les autres braconniers seront jugés dans des procédures séparées.

ats

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