La réforme de la caisse de retraite des policiers est acceptée
Les Genevois ont accepté dimanche de réformer la caisse de prévoyance des fonctionnaires de police et des agents de détention. L'Etat ne rattrapera plus les rappels de cotisations en cas de hausse de salaire.
Cette modification législative a été acceptée par 58,92%, selon des résultats basés sur 95% des bulletins. Le taux de participation a atteint 35%. Cette réforme était attaquée par deux référendums, l'un lancé par le MCG et l'autre par Ensemble à Gauche,
Le MCG critiquait une dévalorisation des métiers de la police et des gardiens de prison. Ensemble à Gauche ne voulait pas de la suppression d'un acquis social important et craignait que d'autres mesures d'austérité ne suivent.
A égalité
La loi modifiée supprime le paiement par l'Etat du rattrapage des cotisations lors des augmentations de salaire, liées à une promotion ou au mécanisme des annuités. Jusqu'à présent, ce rappel était à 80% à la charge de l'Etat, soit une dépense de 3,5 millions de francs en 2017. Tous les fonctionnaires sont désormais sur un pied d'égalité, comme le souhaitait le Conseil d'Etat.
Ce scrutin cantonal avait été attaqué en justice par les syndicats de police. Ces derniers estimaient que la brochure de votation était biaisée. Leur recours avait finalement été rejeté par la Chambre constitutionnelle.
ats