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Le journaliste Edwy Plenel annonce quitter la tête de Mediapart

Edwy Plenel, le chef de Mediapart, a annoncé lundi quitter le média d'investigation français le 14 mars (Archives). © KEYSTONE/AP/Francois Mori
Edwy Plenel, le chef de Mediapart, a annoncé lundi quitter le média d'investigation français le 14 mars (Archives). © KEYSTONE/AP/Francois Mori
Edwy Plenel, le chef de Mediapart, a annoncé lundi quitter le média d'investigation français le 14 mars (Archives). © KEYSTONE/AP/Francois Mori
Edwy Plenel, le chef de Mediapart, a annoncé lundi quitter le média d'investigation français le 14 mars (Archives). © KEYSTONE/AP/Francois Mori


Publié le 12.02.2024


Le journaliste Edwy Plenel, 71 ans, a annoncé lundi à France Inter qu'il allait quitter la direction de Mediapart, média d'investigation qu'il a cofondé il y a seize ans.

"C'est normal, c'est un passage de témoin en bon ordre", a déclaré l'actuel directeur de la publication, sans dévoiler le nom de son successeur.

"Je continuerai à écrire pour Mediapart, je continuerai à être présent par ma plume mais je ne serai pas le responsable juridique, le patron de l'entreprise", a ajouté M. Plenel.

"Le miracle de Mediapart, c'est que l'équipe pour l'essentiel a entre 25 et 45 ans, j'en ai 71. Il est normal que ça vive, indépendamment de nous", a souligné le journaliste à la moustache, redouté des dirigeants politiques de tous bords.

De nombreux scandales découverts

Avec son équipe, il avait lancé l'affaire Cahuzac fin 2012, du nom de l'ex-ministre socialiste du Budget déchu après avoir menti sur son compte bancaire secret détenu en Suisse.

Le média en ligne a sorti de nombreuses informations sur le mouvement #MeToo, dont des témoignages sur Gérard Depardieu ou plus récemment sur le psychanalyste Gérard Miller.

Edwy Plenel est entré au quotidien Le Monde en 1980, et avait pris la tête de la rédaction en 1995.

Dans les années 1980, plusieurs affaires impliquant la présidence française et sur lesquelles il enquêtait, dont l'attentat des services secrets français sur le Rainbow Warrior, navire de Greenpeace qui faisait campagne contre les essais nucléaires français en Polynésie, avait suscité l'ire du président François Mitterrand.

ats, afp

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