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Toni Rajala a fait oublier les blessés de Bienne

Toni Rajala s'est fait l'auteur d'un triplé pour la première journée de National League © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
Toni Rajala s'est fait l'auteur d'un triplé pour la première journée de National League © KEYSTONE/ANTHONY ANEX


Publié le 13.09.2019


En réussissant un triplé (3-1), Toni Rajala a offert les trois points à Bienne à domicile contre Fribourg. De quoi faire oublier les cinq attaquants blessés dans les rangs seelandais.

On ne sait pas si le superpouvoir de Toni Rajala est le "multiclonage", toujours est-il que le Finlandais a su se multiplier pour compenser les nombreuses absences côté bernois. On pense ici à Damien Brunner, Gillian Kohler, Jason Fuchs, Michaël Hügli et Damien Riat. Cinq attaquants remplacés par un champion du monde à qui tout réussit.

"On ne peut pas rêver mieux comme début de saison, a lâché, tout sourire, le numéro 25. En me levant, je ne m'attendais pas à ça. Cela donne un surplus de confiance non négligeable avant d'aller à Genève samedi." Tout le monde s'est empressé de parler "d'effet champion du monde" pour expliquer la performance du buteur seelandais. "On avait un état d'esprit incroyable à Bratislava, se remémore le Finlandais. Honnêtement, je n'ai jamais vécu un truc pareil. Mais cela fait trois ans que je suis à Bienne et je sens aussi que l'état d'esprit est très bon."

Encore des réglages pour Fribourg

Dans les rangs fribourgeois, si certains ont quitté la glace frustrés, il n'y a aucune raison de tout remettre en question pour l'entraîneur Mark French. Benjamin Chavaillaz résume ainsi la performance de son équipe: "Sur le premier tiers, on patine derrière le puck. Le match est assez serré. On revient au score, mais ils marquent le 2-1 tout de suite derrière et on perd le momentum. On doit régler quelques détails. Maintenant, je dirai qu'on doit davantage tirer et mettre de trafic devant le but."

Cette analyse pourrait très bien s'appliquer au jeu de puissance des Dragons. Avec un quintet composé des quatre étrangers et Julien Sprunger, la composition fait saliver. Avec une technique au-dessus de la moyenne, le power-play a fait parfois mumuse avec la défense biennoise. Mais il a manqué le dernier geste ou cette envie de chercher la solution plus rapidement. Dans son rôle d'organisateur, David Desharnais doit encore s'affirmer et nettoyer son jeu. Une fois que cela sera en place, Fribourg verra la vie d'aune autre manière.

ats

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