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Un journaliste du New Yorker licencié pour harcèlement

Le New Yorker a été à la pointe pour dénoncer le harcèlement sexuel aux Etats-Unis (archives). © KEYSTONE/AP MAGAZINE PUBLISHERS ASSN AND AMERICAN SOCIETY OF MAGAZI
Le New Yorker a été à la pointe pour dénoncer le harcèlement sexuel aux Etats-Unis (archives). © KEYSTONE/AP MAGAZINE PUBLISHERS ASSN AND AMERICAN SOCIETY OF MAGAZI


Publié le 12.12.2017


Le prestigieux magazine New Yorker, qui a été à la pointe des révélations sur Harvey Weinstein, a, à son tour, licencié lundi un journaliste accusé de harcèlement sexuel. Ce dernier conteste ces allégations.

Le magazine a confirmé que le journaliste de 43 ans, qui avait fait parler de lui en juillet pour une interview qui avait contribué à abréger le passage d'Anthony Scaramucci comme directeur de la communication de la Maison-Blanche, avait été limogé.

"Le New Yorker a récemment appris qu'il avait eu ce que nous croyons être un comportement sexuel inapproprié. Nous avons examiné le cas et, en conséquence, avons rompu nos liens avec lui", a indiqué le magazine dans une brève déclaration, sans donner plus de précisions.

Dans la foulée, la chaîne CNN, sur laquelle le journaliste intervenait régulièrement, a également déclaré qu'il "n'apparaîtrait plus à l'antenne", le temps pour la chaîne "de se pencher sur ce dossier", selon un journaliste de la chaîne.

Torrent d'accusation

Dans une réaction transmise au site The Daily Beast, l'homme a contesté ces allégations. Il a affirmé que le magazine avait "décidé de décrire comme inappropriée une relation empreinte de respect avec une femme que j'ai fréquentée". "Cette décision, prise à la hâte et sans enquête approfondie sur les faits pertinents, était une terrible erreur", a-t-il poursuivi.

C'est le premier cas de harcèlement connu au New Yorker, dont un autre journaliste a été à la pointe des révélations sur les accusations d'agressions sexuelles visant Harvey Weinstein, contribuant à faire du producteur un paria d'Hollywood.

Ces révélations, qui ont commencé début octobre, ont déclenché un torrent d'accusation visant au premier chef des personnalités des médias, du divertissement ou de la politique, qui continue à ce jour.

Lundi encore, un célèbre chef Mario Batali s'est mis en retrait de l'empire gastronomique qui porte son nom, après que le site spécialisé Eater a publié le témoignage de quatre femmes l'accusant de harcèlement sexuel.

ats, afp

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