WEF: la Suisse au troisième rang de la transition énergétique
La Suisse est le troisième pays en termes de transition énergétique au monde, selon le Forum économique mondial (WEF). Elle bénéficie notamment du taux d'électrification le plus élevé, explique un rapport publié mercredi.
Dans cet indice de la transition énergétique, seules la Suède et la Norvège la précèdent. Suivent après elle la Finlande et le Danemark. Les dix premiers sont tous européens. La Suisse est troisième en termes de dispositif énergétique national et quatrième pour la préparation à la transition énergétique. Outre pour le taux d'électrification, elle est première pour la part de subventions énergétiques dans le Produit intérieur brut (PIB).
Mais aussi pour l'utilisation de combustibles solides, les notations de ses institutions, la part de ses investissements dans l'efficience énergétique, la qualité des infrastructures de transport et la qualité de l'éducation. Ou encore la disponibilité des technologies, la part la plus basse d'électricité tirée du charbon ou celle des réserves d'énergies fossiles.
En revanche, elle arrive loin pour les exportations énergétiques ou l'énergie par habitant. Plus largement, le rapport constate que les avancées mondiales vers un environnement durable sont peu élevées. Alors que les prix de l'énergie pour les ménages ont augmenté dans plus de la moitié des quelque 115 pays de l'indice, malgré une baisse générale de ceux des carburants.
Ces dernières années, sur l'intensité carbonique, une amélioration de 1,8% a été observée, 1,2 point de pourcentage inférieur à celle requise. En revanche, plus de 80% des Etats s'appuient sur un meilleur système énergétique. Mais une nouvelle politique est demandée pour le milliard de personnes privées d'électricité.
Le rapport appelle notamment à des dispositifs nationaux prévisibles et flexibles pour les entreprises et la société. Il souhaite des énergies plus durables grâce à de nouvelles technologies sur cette question et une collaboration étendue entre gouvernements, entreprises et société civile.
ats