Mme Vocat (28.9), je suis dans le même cas que vous, en recherche d’emploi, retraitée pas encore née. Aucun parti politique ne nous représente, car nous ne sommes pas un lobby. Nous ne comptons plus pour personne, nous sommes le parti des invisibles, ceux qui doivent payer si possible sans broncher.

Le monde professionnel nous a mis à la poubelle, mais nous valons moins qu’un sac-poubelle, car qui paie des taxes pour nous? On nous rétorquera le chômage, mais nous avons cotisé pour cela, l’aide sociale, pardon, mais nous devons la rembourser. Un client mécontent peut changer de magasin, nous n’avons même pas cette possibilité.

Nous n’attendons plus rien des partis qui sont phagocytés par de puissants lobbys à Berne. Nous entretenons des politiciens qui gesticulent en vain et qui sont payés par nos impôts. Aux patrons, à part l’italien que Mme Vocat maîtrise, je précise que j’ai les mêmes compétences avec un passé dans la trésorerie (chiffres) et l’informatique courante et, n’ayant pas Alzheimer, je peux toujours apprendre.

Patrons, nous sommes obligées de bosser, alors que vous, vous n’avez hélas aucune obligation de nous engager; les hausses diverses, c’est en partie vous qui les décidez, ce sont vos actionnaires qui s’engraissent sur notre dos et c’est là que réside l’injustice!

«I have a dream»: je rêve que les invisibles deviennent un parti à Berne et leur dame le pion une fois pour toutes. Et pourquoi pas en 2023?

Violette Petit,

Villars-sur-Glâne