Anita Ekberg, adorable bombe
Grand écran • La Suédoise restera pour l’éternité la déesse blonde de «La dolce vita». Tout en ayant su nous faire aimer les films en relief.
pascal bertschy
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A-t-on idée d’être aussi furieusement belle? Robe bustier noire et blondeur aveuglante, Anita Ekberg s’avance dans l’eau et tend les bras vers les cascades. Marcello Mastroianni la rejoint. C’est «La dolce vita», de Federico Fellini (1960), et son bain de minuit d’une beauté à tomber par terre.
Après cette scène féerique, le monde s’est mis à scruter les nuits romaines et la fontaine de Trevi d’un autre œil. Seulement, dimanche dernier, le monde regardait ailleurs. Anita Ekberg en a profité pour le quitter. La sil houette déformée depuis longtemps par l’âge et les kilos superflus, elle avait 83 ans et vivait dans une maison de retraite près de Rome. Seule, sans personne pour pousser sa chaise roulante.
Amateurs de platitudes s’abstenir. Nous parlons d’un temps où le cinéma aimait les f