Le mot de la fin

Un repas entre amis, l’autre soir dans un restaurant. Les assiettes sont vides, on finit nos verres et nos conversations. Nos pantalons peinent à contenir toutes ces sortes de fondues qu’on a scrupuleusement bâfrées. Moitié-moitié, bourguignonne, bressane, chinoise, vacherin, peu importe le caquelon pourvu qu’il y ait la graisse.

Il est l’heure, les serveuses nous ont bien assez vus et nous dirigent vers la sortie avec cernes et diplomatie. Voici donc venu le moment redouté de l’addition, là où toutes nos pénibles années de mathématiques ne nous seront d’aucun secours.

Allez, on partage? Prendra-t-on le risque de payer quatre francs trente de trop pour économiser une demi-heure de nos vies? Loïc est pour et Vanessa fait la tronche, mais comme l’un a englouti une entrée avant son entrecôte et l’aut