Ma petite entreprise bien-aimée
Nina Pellegrino
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Le mot de la fin
Y a pas vraiment de congés de Noël qui tiennent. Ce petit garage, où je travaille depuis quelque temps, a très vite arrêté de me surprendre et c’est peut-être pour ça que je l’aime. Ma petite entreprise, j’ai déjà l’impression d’y être mariée. Je suis pourtant loin d’en être la patronne. J’aime me dévouer, faut croire, fichu héritage catholique des hauteurs valaisannes?
Ma petite entreprise, elle s’y connaît en dévotion. Nous avons beau tous avoir la même fonction, la hiérarchie s’est installée naturellement. Y a ceux qui savent, ceux qui disent et ceux qui font. Et parfois les trois en même temps.
Il y a Titi, surnommé «Renault 4L» parce qu’il faut lui remettre de l’huile souvent si on ne veut pas qu’il se mette &agra