Si nous comptions les vagues…
Michaël Perruchoud
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Le mot de la fin
C’était juillet. Un autre juillet qui rimait avec la mer, cette mer qui nous offrait une douce parenthèse, une belle collection de fous rires et de jeux idiots.
A l’issue d’une partie de handball-volley-water-polo, qui consistait surtout à se disputer la possession d’un ballon d’enfant en plastique rouge, las de ne pas trouver de règles acceptables pour attribuer les points, essoufflés de ne pas savoir qui avait gagné, nous avions décidé de regagner le rivage.
Vidés de nos élans et de nos forces, le corps comme travaillé à la pierre ponce, nous nous sommes laissés choir sur la plage, une joue sur le sable, les pieds pointés vers la danse des flots. Sur notre peau, les gouttes d’eau disparaissaient comme par enchantement, ne laissant que l’impression du sel. Puis la chaleur nous plombait d’un coup, se