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Dans le cochon, tout est bon, mais pas en public et sauf à Sissach

ariane gigon

Publié le 28.10.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Outre-sarine

Coutumes »  Bien sûr, pour les Jurassiens, la Saint-Martin est insurpassable. Chez eux ou au restaurant, lors d’une journée brumeuse de novembre, ils seraient les seuls à savoir déguster, avec force accompagnements et nectars, toutes les parties du cochon. Pourtant, ils sont loin d’être les seuls: même les Zurichois, qui ne sont pas que zwingliens, et d’autres Alémaniques, festoient. On appelle cela la Metzgete. Mais si tout est bon dans le cochon, tout ne l’est pas dans les traditions. C’est du moins ce que pensent certains habitants de Sissach (BL).

Le boucher de ce village de 6700 habitants n’a pourtant pas pensé à mal, bien au contraire. Son idée: faire revivre une tradition perdue et montrer aux plus jeunes comment manier certains outils – de dépeçage et de coupe – tombés en désuétude. Il a don

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