A Copenhague, j’ai battu mon record. Au terme du match opposant le pays hôte à la Suisse, j’ai patienté 1 h 20 avant d’être récompensé par une interview de 4 minutes avec un joueur de la Nati, enfin sorti de la douche. Ce collègue danois, seul rescapé à mes côtés, a attendu tout autant, pour que le joueur désiré lui file entre les doigts. C’est le jeu. Un jeu de patience. En Super League, il m’est arrivé d’attendre 45 minutes un joueur avec qui j’avais rendez-vous. Je connais aussi chaque recoin de la zone mixte de la BCF-Arena, où les journalistes ont l’habitude de poireauter. Les raisons de l’attente sont diverses, sûrement légitimes. Mais jamais autant qu’au Leimacker de Guin. Au terme d’une rencontre et même en finale des play-off, les Power Cats ne filent jamais au vestiaire. Les volleyeuses imposent certes quelques minutes de patience au journaliste, mais pour une raison noble. Seules, elles rangent la salle entière: filet, poteaux et panneaux publicitaires.