D’ego et des nageurs
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Depuis peu, les lignes des Bains de la Motta sont divisées en vitesse de nage. Une solution qui paraît plus sensée que de répartir les baigneurs en fonction de leur style préféré, alternative qui prévalait jusque-là. Quelqu’un qui excelle en brasse ira plus vite qu’un autre qui peine en crawl. L’idée est super, mais dans la pratique ça coince un peu. Peut-être parce que les gens ne s’intéressent pas aux panneaux posés à une des extrémités des lignes ou peut-être parce qu’ils n’estiment pas correctement leur vitesse. Nager dans la ligne estampillée «lent» serait-il trop douloureux pour l’ego? A voir ceux qui rament la tête hors de l’eau pour ne pas mouiller leur brushing au milieu de requins qui glissent sur l’eau à grands coups de biceps, c’est à se demander comment on peut ne pas s’apercevoir que l’on n’est pas vraiment à sa place. Petit indice: si vous êtes constamment dépassés par les autres ou si vous vous retrouvez sans cesse dans les bulles de la personne de devant, changez de