«Etre une béquille pour quelqu’un»
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Si vous ne l’avez pas encore expérimenté, je ne vous le souhaite pas mais je vous le dis: Vivre avec des béquilles c’est galère, mais c’est surtout la double peine. Ouf, ça fait du bien. Car en plus d’avoir une jambe hors-service, mes deux mains sont quant à elles prises par les cannes en question. Très vite lassée de les prendre et de les poser et de les reprendre et de les reposer, j’ai développé ma méthode qui consiste, entre autres, à vivre avec un sac au dos et à poser mon assiette sur un skateboard pour faire glisser mes repas jusqu’à la table de la cuisine. Le système D, ça fonctionne! Mais rien ne remplacera mon amoureux, qui, à défaut de pouvoir me racheter une hanche, m’a gentiment prêté ses deux mains pendant deux mois. Déménageur, porteur de courses, monteur de meubles, et plus r