Il ne mentait donc pas
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Un journaliste de la rubrique sportive (nom bien connu de la rédaction) a trois péchés mignons: la police d’écriture Hanzipen, avec laquelle il rédige tous ses textes plutôt que dans le système rédactionnel prévu pour cela, le tennis et les histoires farfelues qu’il fait avaler à ses interlocuteurs. Si Hanzipen n’entre pas en ligne de compte ici, sa passion pour la balle jaune et son goût des fadaises ont trouvé un dénominateur commun dans le récit fait à la pause de midi, l’autre jour. «Je reviens de Paris, où j’ai affronté Paul-Henri Mathieu sous la tour Eiffel, en marge de Roland-Garros», claironne le fanfaron. Sourires autour de la table: jusqu’où ira-t-il? L’assistance perd toutefois ses certitudes lorsque notre collègue nous montre un cliché sur lequel il pose raquette à la main avec l’ancien N° 12 à l’ATP. «Photoshop!» ose son voisin. Avant de se raviser, hilare: «En fait, tu es si nul en informatique que tu auras affronté Federer sur la Lune avant de réussir à faire un mon