Dans l’article paru le 13 courant, intitulé «Il menace de prendre le maquis», il est fait état d’un avocat fribourgeois reprochant à un employé du Service de l’enfance et de la jeunesse (SEJ) d’avoir menti afin de le discréditer.

Le comité du Mouvement pour la coparentalité de Fribourg (MCPF), composé exclusivement de bénévoles, reçoit depuis 2004 des personnes confrontées à des difficultés dans l’exercice de la coparentalité. Parmi les personnes reçues, majoritairement des pères ou mères, plusieurs ont eu des relations avec le SEJ.

A l’écoute de ces personnes, le MCPF entend des récits inquiétants dans lesquels des parents constatent une forte dégradation de la situation de leurs enfants après l’intervention du SEJ. De plus, bien des parents s’inquiètent pour des propos provenant de ce service qu’ils considèrent comme sans lien avec leur vécu.

Nous avons l’impression que les autorités judiciaires et politiques sous-estiment dramatiquement la situation.

Jérôme Genoud, membre du comité du Mouvement pour la coparentalité Fribourg, responsable maltraitance institutionnelle