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«La littérature, c’est justement ce qu’il y a en dehors d’un drapeau»

André Markowicz, traducteur des littératures russes, un libre passeur rétif à toute assignation.

L’écrivain dans le café de la Maison Rousseau et littérature, à Genève, où il était invité à venir transmettre sa vision de la traduction, cet art dont il est aujourd’hui l’un des plus éminents représentants. © Thierry Raboud
L’écrivain dans le café de la Maison Rousseau et littérature, à Genève, où il était invité à venir transmettre sa vision de la traduction, cet art dont il est aujourd’hui l’un des plus éminents représentants. © Thierry Raboud
Publié le 16.07.2022

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Rencontre » Grand traducteur des littératures russes, André Markowicz est aussi un penseur du poétique et du politique, qui n’hésite pas à ériger Pouchkine face à Poutine.

La guerre a déferlé dans La Cerisaie, ce domaine idéal que Tchekhov en son théâtre situe quelque part dans les environs de Kharkiv, seconde ville d’Ukraine aujourd’hui martyrisée. Des pages qu’André Markowicz a traduites avec Françoise Morvan, et qui disent la fin d’un monde sous les assauts de ce despotisme dont les ravages traversent l’histoire et la littérature russes.

«Le pouvoir, en Russie, a toujours massacré la culture comme il a massacré les gens.»
André Markowicz

Un territoire dont l’écrivain, né en 1960 d’une mère russe juive et d’un pè

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