Nuits chaudes au Palladium
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Jean-Charles Dupuy » Le 22 avril dernier, le Bus Palladium, club de rock mythique situé dans le neuvième arrondissement de Paris, a définitivement fermé ses portes. Après cinquante-sept ans d’existence, le Bus va être livré aux pelleteuses avant de laisser place à un hôtel désiré par des promoteurs qui n’apprécient visiblement pas la bonne musique. L’occasion est donc rêvée pour se précipiter sur La Nuit va nous perdre de Jean-Charles Dupuy.
Dupuy, à travers sa trajectoire tordue, évoque celle, tout aussi sinueuse du Bus Palladium, temple des nuits électriques dont il fut le DJ puis le directeur artistique. Son parcours dans le Paname des années 70 et 80 est tout aussi passionnant que saisissant. Entre deux lignes de poudre blanche, Dupuy observe le grand monde accouru pour s’encanailler à grands frais. Son style n’est certes pas celui d’un poète. Cependant il serait dommage d’ignorer sa description d’un Paris «After Hours» dans lequel on croise aussi bien Bowie que Robert d