Bad Bonn »   John Maus vient de sortir un nouvel album, Screen Memories. C’est de la pop, certes, mais où le sucre habituel qui la saupoudre aurait été remplacé par de l’acide ou du moins quelques notes acidulées. L’artiste américain, qualifié tantôt de légende, de philosophe (il a fini son doctorat en philosophie politique) ou de musicien le plus important de la scène actuelle, vient nous trouver quasiment à la maison. L’homme, qui a joué des claviers aux côtés de Panda Bear et d’Ariel Pink, sera ainsi lundi au Bad Bonn de Guin. L’occasion de le voir déployer son talent dans un endroit intimiste.

Le trentenaire venu du Minnesota a pris six ans pour concocter ce quatrième opus. Le temps, entre autres, de fabriquer l’instrument qui correspondait à sa vision, en assemblant des synthétiseurs, des éléments électroniques, en bidouillant jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. L’ambiance de son disque doit certainement beaucoup aux paysages austères, mais magnifiques, du Midwest: