MeToo, l’Eglise et les scouts
René Bovet, Marly
Temps de lecture estimé : 1 minute
Le mouvement MeToo, apparu en 2017 à la suite de l’affaire Weinstein, puis largement relayé par les médias, a déclenché une salutaire prise de conscience des agressions sexuelles à l’égard des femmes. Il a aussi battu en brèche un certain autisme de la société patriarcale, qui a trop longtemps minimisé voire ignoré ce phénomène.
Par la suite, et ce n’est pas un hasard, la parole s’est largement libérée pour dénoncer la pédérastie infiltrant le clergé, particulièrement choquante. Là, si l’Eglise veut retrouver sa dignité, elle devra opérer des réformes drastiques, car cette criminalité sexuelle, restée taboue et intouchable jusqu’à aujourd’hui, est sans doute liée à une culture du secret difficile à éradiquer, faisant le lit de la duplicité et du mensonge.
Au chapitre des scandales sexuels, retenons encore celui des scouts américains, regroupant plus de 2,2 millions d’adhérents. En 2020, près de 100 000 plaintes pour abus sexuels ont été déposées contre les Boy-Scouts of