Mme Sommaruga veut accélérer et simplifier les procédures pour faciliter l’implantation de parcs éoliens. Elle avance les arguments habituels: les éoliennes permettront de fermer les centrales nucléaires, d’éviter le black-out en assurant la fiabilité de l’approvisionnement électrique en hiver, en admettant du bout des lèvres qu’il faudra encore plusieurs grosses centrales à gaz.

Les populations concernées consultées ont exprimé leur opposition totale aux projets éoliens qui détruiraient leur région. Mme Sommaruga affirme qu’un recours au Tribunal fédéral (TF) sera toujours possible. Dans un jugement favorable aux parcs éoliens, le TF a émis les considérants suivants: «Les installations de production d’énergie éolienne offrent en effet la flexibilité de production dans le temps et en fonction des besoins du marché (art. 15 al. 5 in fine Loi sur l’énergie) et contribuent de manière significative à la sécurité de l’approvisionnement, en particulier en hiver où la consommation électrique est la plus élevée, en permettant de charger ou de décharger le réseau selon les besoins.»

Ainsi pour le TF, on peut commander au vent de souffler, à la bonne vitesse et au bon moment: un non-sens absolu, lamentable de la part du TF! Un recours au TF n’a quasi aucune chance de succès. L’éolien est intermittent, hors de tout contrôle en temps et en puissance.

Une population inquiète attend de ses autorités cantonales des décisions qui éviteront le saccage inutile de nos derniers espaces libres. L’hydraulique et le solaire doivent être la priorité.

Charles Phillot, prés.

de l’association Sauvez

les forêts du Gibloux