J’ai lu avec attention l’article sur les éoliennes du Mont-Crosin paru le 28 décembre. Un exemple que Fribourg aimerait suivre, entre autres, dans le périmètre des Collines de la Sonnaz. Huit éoliennes sont prévues sur un site proche d’habitations, dans un cadre de verdure magnifique, à faible altitude où il faudrait saccager la forêt avant de bétonner et poser les éoliennes de plus de 200 mètres. Donc, rien à voir avec les conditions au Mont-Crosin, tout étant différent.

Il est vrai qu’il faut trouver des alternatives au nucléaire, mais pas n’importe comment. On parle si peu des inconvénients: nuisances sonores et lumineuses, dégâts faits à la nature, chemins inaccessibles en hiver à cause du danger des glaçons éjectés… et les matériaux, lors du démantèlement dans une vingtaine d’années, qu’adviendront-ils?

En finalité, à qui profiteront vraiment ces monstres défigurant le paysage, sachant que les conditions de vent sont très moyennes?

Anne-Lucie Leibzig, Pensier