Frankenstein s’invite dans le débat…
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
J’admets que j’ai eu un sourire en découvrant cette affiche des opposants au Mariage pour tous outre-Sarine: un zombie vous fixe de toute la pâleur de ses iris avec ce message: «Kinder mit einem Toten». «Enfants avec un mort» donc dans sa version francophone désormais visible en Suisse romande, pour ceux qui, comme moi, auraient plutôt misé sur les travaux manuels que sur l’allemand pour sauver leur moyenne générale.
Inutile toutefois de s’appeler Heidegger pour se rendre compte que ça sonne tout aussi mal dans la bouche de Goethe que dans celle de Molière.
Comme vous, il m’a fallu un moment pour saisir ce que pouvait bien faire Frankenstein (qui n’est pas, à ma connaissance, réputé pour ses engagements en faveur des droits de la communauté LGBT) dans cette histoire de mariage pour tous.
Pour la faire courte, les opposants à l’initiative se révoltent contre «la mort juridique» du père qui disparaîtra de l’article 252 du Code civil au profit de «l’a