«Ankara veut des garanties de l’Otan»
Les Occidentaux ont les cartes en main pour faire changer d’avis Recep Erdogan, estime Bayram Balci
Thierry Jacolet
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Turquie » Les diplomates suédois et finlandais envoyés à Ankara vont devoir se retrousser les manches ces prochains jours. Et pas seulement à cause de la chaleur. L’ambiance va être étouffante pour les négociateurs qui vont tenter de lever le dernier obstacle à l’adhésion des deux pays scandinaves à l’Otan.
Sur les 30 membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, seule la Turquie ne soutient pas la demande déposée mercredi. Or la Suède et la Finlande doivent convaincre l’intégralité des membres afin de pouvoir se placer sous le parapluie de l’Otan. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a renouvelé hier son opposition au projet. L’Otan a pourtant les moyens de le faire changer d’avis, estime Bayram Balci, chercheur au Centre de recherches internationales (CERI)-Sciences Po, Pari