La Liberté

Brumadinho un an après

Publié le 27.01.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Catastrophe minière » «Vale #Assassins». Le message accusateur peint en noir à la bombe annonce la couleur dès l’entrée de Brumadinho, petite ville du sud-est du Brésil, qui, avec sa région, est à l’arrêt depuis la rupture tragique du barrage du groupe minier, il y a un an.

Une grande affiche a été attachée entre deux arbres avec les portraits de plusieurs personnes tuées le jour où le barrage de résidus miniers s’est effondré, le 25 janvier 2019.

Il appartenait à l’entreprise Vale, qui a été mise en accusation par le parquet cette semaine. La catastrophe laisse 270 morts et toute une région changée à jamais, malgré les indemnisations de près de deux milliards de reais (466 millions de francs) que Vale a commencé à verser.

«Brumadinho est petit, tout le monde a perdu quelqu’un. Moi je suis allée à 30 ou 40 enterrements», raconte Natalia de Oliveira, qui a perdu sa sœur et beaucoup d’amis.

«Les gens se croisent au supermarché ou dans la rue et se disent: mon Dieu, il y a tant de gens qui sont morts, tant d’enfants qui ont perdu un père ou une mère.» ats/afp

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