La famine menace le Haut-Karabakh
Pénurie de carburant, de matériel médical et de nourriture: les habitants sous blocus s’alarment
Antoine Harari
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Blocus » «Nous sommes au bout de nos réserves. C’est simple, la situation est catastrophique.» La voix lasse au bout du fil, Artak Beglaryan, conseiller du ministre d’Etat du Haut-Karabakh, est inquiet. Et pour cause, sa région natale, l’Artsakh (la partie arménienne du Haut-Karabakh), est sous blocus depuis la fin de l’année dernière.
Depuis cinquante jours, même les employés du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) – les derniers humanitaires qui pouvaient encore accéder à la région – ne sont plus autorisés par les Azéris à franchir le corridor de Latchine, unique porte d’entrée pour connecter cette enclave de 120’000 habitants à l’Arménie.
Fausses couches en hausse«Nous n’avons plus d’essence, de matériel médical et, bient&oc