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La gauche italienne se fait hara-kiri

Publié le 25.02.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

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L’histoire se répète en ­Italie. La chute du gouvernement Renzi, en décembre dernier, a accéléré l’implosion du principal parti de la gauche italienne. Alors que de nouvelles élections sont annoncées, pour cette année encore peut-être, le paysage politique du Bel Paese est à nouveau en plein chamboulement.

Après s’être tant détestés, les deux courants politiques du Parti démocrate (parti de l’ex-premier ministre Renzi), qui se sont supportés pendant des années, ont finalement décidé de divorcer. La rupture, consommée le week-end dernier, traduit les affres d’une gauche plus désunie que jamais.

Trop de choses, en effet, séparaient les membres du parti de la Margherita – l’aile gauche de la vieille Démocratie chrétienne dont fait partie Matteo Renzi – et les anciens communistes devenus démocrates après la disparition du Parti communiste (PCI) en 1991. Malgré la fusion des deux mouvements, en 2007, les rancœurs se sont accumulées entre les deux camps.

Matteo Ren

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