Les Etats-Unis remontent la pente onusienne
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Rude semaine pour l’image de Pékin. Une nouvelle salve de dénonciations est tombée sur le régime du président Xi Jinping. Hier, à Genève, c’était au tour de la haute commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, de stigmatiser les détentions arbitraires et les procès inéquitables perpétrés en particulier au Xinjiang. Une région musulmane où plus d’un million d’Ouïgours seraient détenus, selon plusieurs rapports internationaux.
Quelques jours auparavant, une autre attaque avait été lancée par l’ONG Human Rights Watch (HWR), accusant Pékin d’avoir intensifié sa répression pénale des Ouïgours et autres minorités musulmanes au nord-ouest du pays. Selon le rapport de HWR, au moins 250 000 personnes ont été condamnées et incarcérées entre 2016 et 2019 dans cette région autonome de 25 millions d’habitants.
A ces vagues d’accusations, Pékin répond depuis des années qu’il ne s’agit pas de camps d’internement mais de «centres de formation professionnelle». Quant à