Les libéraux croulent sous la critique
Le président fédéral tente une dernière médiation afin d’éviter de nouvelles élections législatives
Thomas Schnee, Berlin
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Allemagne » Hostile à de nouvelles élections et pour tenter de régler la grave crise politique ouverte dimanche dernier, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a entamé hier les consultations promises avec les chefs des partis impliqués. Dans l’après-midi, il a reçu les écologistes Kathrin Göring-Eckard et Cem Ozdemir. Ils ont été suivis par le libéral Christian Lindner.
Pendant ce temps, le Bundestag tenait sa première séance ordinaire, pour voir comment l’Etat allemand allait fonctionner ainsi pendant de longues semaines. Aucun communiqué n’a commenté les rencontres du président. On sait cependant qu’il s’est amplement informé des raisons et des conditions de la rupture des négociations. En effet, deux jours après le big-bang berlinois, la petite phrase qui a provoqué l’effondrement du projet Jamaïque, «Mieux vaut ne pas gouverner que mal gouverner» est plus que jamais au centre du débat politique. Et son auteur, Christian Lindner, qui assume, est attaqué de toute