La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Péril sur l’un des piliers onusiens

Le retrait américain risque d’accroître encore le déséquilibre au sein du Conseil des droits de l’homme

Sandrine hochstrasser

Publié le 21.06.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Genève internationale »   C’est un raout qui bat son plein en ce moment même à Genève. Le Conseil des droits de l’homme réunit pendant trois semaines les représentants de 47 pays ainsi qu’une nuée d’ONG et de lobbyistes. Au menu d’hier: violence envers les femmes, protection des migrants, trafic d’êtres humains.

Alors que le cénacle poursuivait hier ses discussions, les couloirs et salons bruissaient de la nouvelle, attendue, mais tombée comme un couperet la veille. Les Etats-Unis quittent cet organe phare des Nations Unies. Une instance «hypocrite» qui «protège les violateurs des droits humains», a justifié mardi l’ambassadrice américaine Nikki Haley.

Méfiance viscérale

Il ne s’agit pas seulement de la méfiance viscérale de l’actuel président envers les institutions multilatérales. L’administration américaine critique depuis sa création en 2006 ce conseil qui multiplie les condamnations d’Israël, alors que siègent parmi ses membres la Chine, Cuba, le Qatar, l’Irak ou l’A

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11