Piment populiste aux élections européennes
Les partis nationalistes devraient sortir renforcés des élections européennes qui commencent jeudi, malgré la chute du chef de file autrichien Strache et les difficultés à fédérer les troupes. Jusqu’où iront-ils?
Thierry Jacolet
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Elections » Si le Parlement européen était une pizzeria, l’indétrônable margherita du Parti populaire européen (PPE, démocrate-chrétien) et la traditionnelle prosciutto des Socialistes et démocrates (S & D) feraient office de spécialités de la maison. Mais à l’heure des commandes, une pizza fait toujours plus saliver une partie des 426 millions d’électeurs européens: la diavola.
Ce plat au salami piquant présenté par les partis populistes pimente les élections européennes qui se tiendront jeudi jusqu’au 26 mai. Trop, au goût des Autrichiens qui ont sanctionné le vice-chancelier Karl-Heinz Strache, impliqué dans le scandale d’Ibiza révélé vendredi. Le chef du FPÖ a entraîné dans sa chute tous les ministres du parti d’extrême droite. Pas de quoi fre