Pris dans l’étau libyen
Malgré l’engagement du HCR et d’autres organisations sur le terrain, la situation des réfugiés et des migrants se détériore tandis que la guerre civile se poursuit
Louis Rossier
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Réfugiés » Le raid aérien sur le centre de détention de Tajoura, le 4 juillet dernier, a mis en évidence la situation critique des migrants et des réfugiés en Libye. La frappe ordonnée par le maréchal Haftar y a tué 53 détenus et blessé plus de 130 autres, pour la majorité d’entre eux originaires du Soudan, d’Erythrée et de Somalie.
En réaction à la tragédie, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) se sont adressés à l’Union européenne (UE) et à l’Union africaine, réclamant que les efforts de la communauté internationale se concentrent sur la protection des migrants et des réfugiés en Libye.
1. Centre d’accueil satur&ea