Après treize ans d’existence, l’Agglo des communes du Grand Fribourg peut s’enorgueillir d’indéniables succès d’étapes. Elle a permis de réaliser des actions aussi essentielles que l’aménagement du territoire, la mobilité, la promotion économique et culturelle.

Pour aborder ces thèmes, l’esprit initial de rivalité entre les représentants des communes membres est devenu peu à peu celui d’un partenariat où prime une vision d’ensemble supracommunale. Chaque commune y trouve son compte… et la ville de Fribourg n’y a instauré aucun leadership!

L’Agglo a ainsi démontré que le Grand Fribourg que vivent au quotidien la plupart des citoyennes et citoyens est l’amorce d’une superstructure politique qui mutualise avec succès les ressources et les compétences respectives.

A ce jour, l’Agglo a fait un énorme travail pour la cohésion intercommunale mais elle a atteint ses limites. Prise entre communes et Confédération, elle est victime de lourdeurs administratives. De plus elle ne traite pas certaines tâches aussi essentielles que les questions scolaires, le sport, les affaires sociales et les finances. Elle souffre enfin d’un déficit démocratique car aucune des 70 personnes qui composent ses organes législatif et exécutif n’est élue par les citoyens.

Le projet de fusion permet de dépasser ces limites: c’est un pas de plus qui tombe au bon moment, d’autant plus qu’il encourage l’implication des populations à la base en formalisant un partenariat avec des associations communales ou de quartier.

Pierre-Yves Moret,

cons. général CG-PCS 2001-2021,

Villars-sur-Glâne