Il y a cinq ans, certains supporters de Gottéron avaient déjà bien compris ce qui aujourd’hui saute aux yeux d’une grande majorité… Voici un extrait du communiqué des Fribourg Boys 02, daté du 2 janvier 2012 et concernant leur dissolution: «Les dirigeants actuels, sans doute enhardis par les succès sportifs, ont, d’un jour à l’autre, oublié la véritable identité du club. Dans un processus d’embourgeoisement, ils ont sacrifié la majorité des valeurs qui ont forgé l’âme de Gottéron sur l’autel du business.»

Les supporters de longue date ont été pris de haut, négligés. Pareil pour certaines petites entreprises souhaitant sponsoriser le club, mais pour qui il n’y avait, apparemment, «pas de place»… Aujourd’hui, les dirigeants s’étonnent que la patinoire ne fasse plus le plein. Messieurs, ne cherchez pas trop loin, vous en êtes les principaux responsables.

Je me fous que Gottéron joue les premières places du classement chaque saison. Je veux retrouver l’esprit familial, les émotions et la «bande de copains» qui faisaient la force de ce club tant aimé.

Les dirigeants ont favorisé le business et tué l’âme de ce club qui nous était si cher et qui faisait sa force malgré un budget limité. J’écris bien «était» car, aujourd’hui, comme beaucoup de monde, je ne peux pas m’identifier aux valeurs, au discours et à la langue de bois des dirigeants. Tout tourne autour de l’argent et il n’y a plus aucune émotion dans les travées de Saint-Léo..., pardon, de la BCF-Arena!

Laurent Buchs,

écuvillens