La Liberté

Les bons seraient à gauche et les méchants à droite?

Publié le 26.07.2019

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Le Conseil général de Fribourg montre son peu de sérieux. Alors que la fusion peine à convaincre, ce n’est pas avec des débats inutiles que le Grand Fribourg va se construire. Comme tous les hommes et peut-être même des femmes, Jean-Marie Musy a une face obscure.

Sa bio est riche et il a apporté de bonnes solutions au canton, une priorité pour un homme politique. En 1944, il a prouvé qu’il avait un bon jugement et qu’il savait agir pour les plus vulnérables. Je ne minimise pas ses égarements. Ils sont connus et c’est à nous de faire mieux dans notre quotidien.

Débaptiser une rue est stérile et heureusement que le Conseil général a refusé, de justesse, le postulat qui s’en prenait à l’avenue Jean-Marie-Musy (LL du 19 juillet). Corriger l’histoire est devenu une manie dictatoriale digne des pratiques du parti communiste. Il est préférable d’enseigner l’histoire et de former les élèves à avoir une faculté d’analyse et un esprit critique. Dans les bons exemples de panneaux de localisation, notre collectivité a dépensé 80 000 francs pour accoucher de Fribourg-Freiburg. C’est prendre les Fribourgeois pour des demeurés.

Dans les débats importants à venir, il faudra se poser la question suivante: ne faut-il pas effacer la liste des syndics qui ont laissé polluer la Pila et ceux qui n’ont pas chassé les pollueurs? Le Conseil général saura alors renvoyer le gros de la facture au canton et à la Confédération, mais la part de la ville de Fribourg sera tout de même supérieure à 100 millions à mon avis.

Il sera toujours temps d’entonner en chœur: «Les bords que baigne la Sarine sont chers…» La Pila sera un gros clou rouillé dans le projet de fusion. Informez-vous.

Narcisse Niclass,

Nierlet-les-Bois

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