Jacques Deschenaux, l’homme de télé qui aimait écrire
Journaliste à la TSR pendant 35 ans, Jacques Deschenaux publie un livre qui, non, ne parle pas d’autos.
Pierre Salinas
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Portrait » Nous lui avons proposé et reproposé de «descendre» à Genève, où il vit depuis cinquante ans. Par souci, peut-être, de ne pas emmener son interlocuteur en terrain hostile, celui qui se revendique encore et toujours supporter de l’équipe de hockey sur glace de Gottéron, quitte à se faire charrier par ses amis «pro-servettiens», a soutenu qu’un entretien téléphonique suffirait pour se comprendre, «puisque nous parlons la même langue»: celle du sport.
Jacques Deschenaux au bout d’un fil sans l’image mais avec le son: à bien y réfléchir, voilà qui n’a rien de farfelu. L’ancien journaliste de la Télévision suisse romande, qu’il a quittée en 2007 après 35 ans menés à 200 km/h, 350 en vitesse de pointe, n’est-il pas la voi