La Liberté

«Beaucoup de gens m’ont dit que j’étais trop jeune»

Bastien à l’œuvre dans les locaux de Virtuoz. © Véronique Ruffieux
Bastien à l’œuvre dans les locaux de Virtuoz. © Véronique Ruffieux
Publié le 08.05.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur »  Bastien Ruffieux, 21 ans, vient de lancer son entreprise de communication visuelle, Virtuoz. Fraîchement diplômé, Bastien est ­heureux de pouvoir être son propre patron.

Durant sa scolarité, Bastien Ruffieux s’est découvert créatif. Diplômé en conception en multimédia de l’eikon, une école d’arts appliqués orientés vers les nouvelles technologies, il s’est lancé début 2018 dans la création de sa propre entreprise de design graphique et numérique, Virtuoz. «Le concept du nom Virtuoz est de jouer avec le mot «virtuel» et de reprendre la phonétique de «virtuose», qui signifie une personne habile dans un art, une technique, une activité», explique-t-il.

Bastien a toujours été attiré par l’indépendance et les nouveaux défis: «J’aime développer des choses moi-même, acquérir de nouvelles compétences.» Avant d’entreprendre cette aventure, il a fait des petits boulots pour gagner un peu d’argent pour l’investir dans du matériel vidéo et photographique. Cela lui a aussi permis de gagner en expérience en travaillant sur des projets personnels et en aidant quelques amis dans les leurs. Bastien n’a pas dû investir de grandes sommes: «Etant donné que je me déplace souvent chez les clients, je ne vois pas l’utilité de disposer de grands locaux. Je dispose tout de même d’un petit bureau et d’un studio photo chez moi.»

L’entourage du jeune entrepreneur ne l’a pas toujours soutenu: «A cause de mon jeune âge, j’avais du mal à me lancer. Je n’avais pas de déclics et je me posais beaucoup de questions. Pas mal de gens de mon milieu professionnel m’ont dit que j’étais trop jeune: cela m’a un peu freiné», confie-t-il. Cependant, ses parents et ses proches amis ont été à ses côtés depuis le début. Bastien affirme avoir pris le positif des critiques pour avancer.

Le jeune homme de 21 ans se réjouit: «C’est pour moi une chance de lancer mon entreprise jeune. J’aime mon indépendance. C’est un vrai enrichissement!» Il touche à tous les secteurs et bénéficie d’une grande liberté autant dans les mandats que dans la manière de les réaliser. Il conseille à tous d’oser l’aventure: «Si j’ai une recommandation à donner, c’est qu’il faut vraiment se lancer si l’on est passionné. Il ne faut pas se mettre de barrière ni baisser les bras au moindre problème. Il faut foncer!»

Mona Heiniger

Articles les plus lus
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11