Mettons-nous tous d’accord : le lendemain d’une grosse fête, il est déjà trop tard pour prendre de bonnes résolutions. Les symptômes, multiples, nous rappellent que nous aurions dû écouter Jonas quand il nous lançait, à deux heures du matin autour d’un shot de Tequila : « Tu avais dit que tu arrêtais de boire à minuit ! ». Il y a les maux de têtes, les haut-le-cœur, la fatigue, et même des trous de mémoire. Entre deux coups de panosse, il faut aller se coucher deux minutes dans son lit pour faire semblant que ça passe. Et lors du nettoyage des verres non terminés dans lesquels nagent encore des mégots de cigarette, on écrit à Jonas, convaincu : « Promis, demain j’arrête de boire, hier c’était la dernière. »

Puisqu’il est trop tard pour regretter au lendemain de la soirée, c’est avant qu’il faut agir. La liste des astuces qui suit, non exhaustive, vous permettra d’éviter les gueules de bois.

1. Boire de l’eau
C’est l’astuce phare du fêtard sérieux. Quelques grands verres d’eau ont sauvé plus d’un pilier de bar d’un mal de tête terrible. Entre deux bières ou lors d’un passage aux toilettes, pensez donc à vous désaltérer. 

2. Manger (parce que non, manger, c’est pas tricher)
Puisqu’une canette équivaut en nombre de calories à environ un croissant, ce n’est pas lorsque vous en aurez bu six qu’il faudra la même soirée décider de commencer votre régime bikini. Avant de boire, faites un fond à votre estomac, et il vous le rendra bien (ou ne rendra rien, justement). À proscrire tout de même : fondue, raclette et autres mets à base de fromage.

3. Espacer les verres
Qui va lentement va sûrement, et va longtemps ! Pourquoi se hâter et ne pas faire durer le plaisir ? Plus la soirée commence tôt, plus il est indiqué d’espacer les boissons alcoolisées sous peine de finir au tapis avant la fin de l’apéro.

4. Rester fidèle à un alcool
Ne pas passer de la bière au vin puis au gin, c’est l’astuce des calculateurs. Certains mélanges ne font pas mon ménage, et choisir un alcool pour s'y tenir paraît être une prévention efficace à une gueule de bois trop violente. De plus, il semblerait que les lendemains de soirée soient différents selon l’alcool avec lequel on s’est mis la « mine ». ABE.

5. Eviter les apéros
Les apéros, ces traquenards ! Tout le monde connaît le fameux apéro chez Duduche qui dure une éternité et nous tient vissé chez lui, bière à volonté, et sans la volonté de partir. Duduche invite toujours tout le quartier pour l’apéro d’avant-Fri-Son qui se transforme vite en after sans passage à Fri-Son. Tant de démesure est souvent à l’origine d’une gueule de bois.

6. S’arrêter à temps
Toute bonne chose a une fin, même l’alcool. Quand le corps a atteint ses limites, quand la route devient penchée et que le visage de Jonas en face se trouble, le moment est venu de mettre un terme à la beuverie. Cette astuce est la clé d’une bonne rémission.

7. Faire le taxi
Être responsable de ramener saine et sauve toute la bande des copains est une bonne raison pour se rendre à une fête sans boire. Le risque de gueule de bois est nul, ce qui n’est cependant pas le cas du taux de frustration.

8. Être pauvre
Manquer d’argent est une bonne astuce pour boire peu, mais elle est peu fiable : l’on a vite fait de se faire inviter par Duduche qui prépare l’apéro d’avant-Globull ou de découvrir le stock de liqueurs de son coloc au fond d’une armoire. La prudence est de mise.

Après avoir bien étudié et appliqué ces astuces, éviter la gueule de bois deviendra un jeu d’enfants. Il est parfois compliqué d’enchaîner festivals et barbecues en été sans fatiguer, c’est pourquoi garder ces quelques points en tête s’avérera fort utile. Et pourtant, il faut se l’avouer : dans le feu de la fête, on a tous tendance à s’oublier. Si cela devait être le cas, qu’à cela ne tienne : il est tout indiqué de prendre un jour de repos pour se remettre d’aplomb. À moins que, comme chante Tryo, Titi fête son anniversaire. La liste ci-dessus vous sortira d’un mauvais pas lors de la soirée à venir.