L’œil de mite, un piège à lumière
énergie • En développant un dispositif produisant de l’hydrogène grâce au rayonnement solaire, un chercheur a constaté que sa structure générale ressemblait à celle des yeux de mite.
Marc-Roland Zoellig
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Lorsque des scientifiques planchent sur une technologie révolutionnaire, ils se rendent bien souvent compte que Mère Nature y avait déjà pensé avant eux. En développant un nouveau modèle de cellule solaire, capable de mieux capter la lumière et de la transformer en énergie afin d’obtenir de l’hydrogène à partir d’eau, Florent Boudoire a ainsi constaté que la structure générale de son dispositif ressemblait fortement à celle d’un œil de mite.
Le chercheur, doctorant au Département «matériaux modernes et surfaces» du Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (Empa) à Dübendorf/ZH, explique que ses travaux relèvent encore de la recherche fondamentale. Mais des applications concrètes se dessinent déjà.
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